Plusieurs facteurs peuvent influencer la manière de définir et de concevoir la santé mentale : l’éducation ; la culture d’appartenance ; les environnements sociaux et physiques ; le sexe ; etc.
De plus en plus nombreux à venir étudier en France, les étudiants étrangers représentent une population particulièrement vulnérable psychiquement car ils sont confrontés à des difficultés liées à leurs conditions d’étrangers (nouvelle culture ; éloignement familial…), à leur statut d’étudiants (stress académique) et à leur vie de jeunes adultes (désir d’autonomie, ressources financières limitées).
S’intéresser à ce public-là au sein de la Métropole bordelaise peut paraître être un réel paradoxe à l’échelle sociétale tant les chiffres démontrent que sa population ne représente que 1,04 % de sa population totale. Or cette population ne cesse de s’accroître année après année, notamment avec un certain désir étatique qui souhaite que celle-ci double d’ici 2025.
Il devient donc tout à fait temps de s’intéresser à ce public-là notamment en ne le prenant pas en compte comme un individu « normé » mais bel et bien comme un individu avec tous ses facteurs culturels, individuels et situationnels. Soit ce que j’ai particulièrement cherché à faire en me demandant « en quoi la représentation de la santé mentale chez les étudiants étrangers peut-elle avoir un impact invalidant sur leur vie quotidienne ».